Le Parisien rend compte dans son édition du 21 avril du projet de la Mairie de Paris d’installer dans l’ancien centre de la Documentation française (quai Voltaire, dans le 7e arrondissement) une résidence sociale pour les femmes victimes de violence et leurs enfants devant être mis à l’abri d’urgence.
Ce projet est particulièrement utile et opportun au moment où, en dépit du Grenelle des violences conjugales et des mouvements sur les réseaux sociaux (qui ont permis entre autres de faire évoluer les perceptions des violences conjugales d’un fait divers à un fait de société), les confinements et périodes d’assignation à domicile ont provoqué une hausse significative des signalements (+ 60% lors du premier confinement). Paris et l’Île-de-France ne faisant bien sûr pas exception…
Comme j’avais pu le constater en accompagnant certains acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment l’association Libres Terres des Femmes, il reste encore beaucoup de travail pour que toutes les violences faites aux femmes - physiques ou psychologiques - soient pleinement et prioritairement reconnues comme un problème de société et de santé publique.
Ensemble, restons mobilisés et particulièrement vigilants. N’oublions pas que la crise sanitaire et économique menace plus largement de freiner, voire de remettre en cause, certains progrès des dernières décennies en matière de droits des femmes et d’égalité femme-homme.
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